GAGNÉ, F. 2018. Bilan des récoltes et étude d’impact économique – Édition 2017. Conseil des vins du Québec. 3 p.
Résumé : Issue de l’enquête annuelle sur la production auprès des membres du Conseil des vins du Québec, cette publication fait état de la production de vin, de raisin, des surfaces en culture et en production, en plus de fournir un historique de 2012 à 2017 de chaque indicateur. La deuxième partie détaille l’impact économique de cette activité, en plus de fournir quelques indicateurs clés. Il en ressort que la production de 2,3 millions de bouteilles produit 203 M$ de retombées économiques, en plus de fournir 2,2 emplois/hectare. DOI: 10.13140/RG.2.2.27142.06725
GAGNÉ, F. 2018. Encépagement des membres du Conseil des vins du Québec – Édition 2017. Conseil des vins du Québec. 1 p.
Résumé : Issue de l’enquête annuelle sur la production auprès des membres du Conseil des vins du Québec, cette publication fait état de la diversité de l’encépagement du vignoble québécois. En 2017 les cépages en plus forte croissance étaient le Frontenac blanc, Pinot Noir et Vidal. Les 10 cépages les plus populaires représentent 67% des superficies en culture. 53% sont des cépages destinés au vins blanc. Les vignes rustiques représentent désormais 9,2% des superficies en culture, en progression par rapport à 5,5% l’année précédente. DOI: 10.13140/RG.2.2.33852.95362
GAGNÉ, F. 2017. Bilan des récoltes et étude d’impact économique – Édition 2016. Association des vignerons du Québec. 3 p.
Résumé : Issue de l’enquête annuelle sur la production auprès des membres de l’Association des vignerons du Québec, cette publication fait état de la production de vin, de raisin, des surfaces en culture et en production, en plus de fournir un historique de 2012 à 2016 de chaque indicateur. La deuxième partie détaille l’impact économique de cette activité, en plus de fournir quelques indicateurs clés. Il en ressort que la production de 1,7 millions de bouteilles produit 155 M$ de retombées économiques, en plus de fournir 2,2 emplois/hectare.
GAGNÉ, F. 2016. Bilan des récoltes et étude d’impact économique – Édition 2015. Association des vignerons du Québec. 3 p.
Résumé : Issue de l’enquête annuelle sur la production auprès des membres de l’Association des vignerons du Québec, cette publication fait état de la production de vin, de raisin, des surfaces en culture et en production, en plus de fournir un historique de 2012 à 2015 de chaque indicateur. La deuxième partie détaille l’impact économique de cette activité, en plus de fournir quelques indicateurs clés. Il en ressort que la production de 1,5 millions de bouteilles produit 131 M$ de retombées économiques, en plus de fournir 2,4 emplois/hectare.
GAGNÉ, F. 2016. Encépagement des membres de l’Association des vignerons du Québec – Édition 2015. Association des vignerons du Québec. 2 p.
Résumé : Issue de l’enquête annuelle sur la production auprès des membres de l’Association des vignerons du Québec, ce document fait la topo de l’encépagement du vignoble québécois.
GAGNÉ, F. 2015. Statistiques et état de la production. Présentation devant l’AGA 2015 de l’Association des vignerons du Québec. Vignobles Saint-Rémi, 49 p.
GAGNÉ, F. 2015. Quelle est la pertinence d’utiliser des moulins à vent pendant l’hiver ? Vignobles Saint-Rémi, 2 p.
GAGNÉ, F. 2015. Projet de modification au règlement relatif aux nuisances, à la salubrité et la sécurité : canons effaroucheurs. Mémoire déposé à ville de Saint-Rémi. Vignobles Saint-Rémi, 14 p.
Field test : Heptamaloxyloglucan and Sorbitol sprayed on grapevines does not provide -3 C spring frost protection in Canada. Fabien Gagné, 13 p. figshare.
http://dx.doi.org/10.6084/m9.figshare.704434
Abstract : Heptamaloxyloglucan and Sorbitol, together commercialized as PEL101GV, was applied on Frontenac hybrid grapevines at 60 mg/ha and 100 g/ha respectively, 43 hours prior to a spring frost event in the Montérégie region (Quebec, Canada). In the test plot, the minimum temperature varied between -3.1 oC to -3.7 oC, as measured at the 70 cm shoot’s height. The agents were compared to no-treatment in a complete randomized test block with 13 repetitions. The average shoot survival rate was 15.9% and 14.5% for the agent and the no-treatment respectively, but data analysis shows no statistical significance with p = 0.577. Data suggests that shoot survival rate is correlated to the physical position in the field. In the conditions tested, Heptamaloxyloglucan and Sorbitol were not effective at protecting against spring frost.
ROZOY É., BAZINET L., GAGNÉ F., BOUISSOU D., ESCUDIER J.-L., LE GRATIET Y., LUTIN F., D’HAUTEVILLE J. Développement d’un procédé de désacidification des vins par électrodialyse à membrane bipolaire : Étude de faisabilité à l’échelle laboratoire. Poster présenté à l’assemblée générale annuelle de l’Association des vignerons du Québec, 24 mars 2013. Électrodialyse poster 2013-03-24
Résumé : Un électroprocédé novateur a été développé pour la désacidification des vins et mis à l’essai à l’échelle laboratoire. À la lumière de ces résultats, les vins traités par électrodialyse semblent présenter des caractéristiques chimiques plus intéressantes que les vins traités chimiquement, ressemblant davantage aux vins témoins, tout en étant moins acides. Enfin, le traitement par électrodialyse étudié permet d’atteindre avec précision le niveau de pH souhaité par l’oenologue, ce qui est plus difficile par méthode chimique.
ROZOY É., BAZINET L., GAGNÉ F., BOUISSOU D., ESCUDIER J.-L., LE GRATIET Y., LUTIN F., D’HAUTEVILLE J., 2013. Développement d’un procédé de désacidification des vins par électrodialyse à membrane bipolaire : Étude de faisabilité à l’échelle laboratoire. Bulletin de l’Organisation de la vigne et du vin, 07/2013; 86(986-987-988):187-208.
Résumé : Le cépage Frontenac implanté au Québec donne des vins rouges aux caractéristiques aromatiques intéressantes, mais à l’acidité trop élevée. Il serait donc avantageux de diminuer cette acidité. L’électrodialyse avec membranes bipolaires semble être une option intéressante pour assurer cette diminution. Deux traitements de désacidification chimique, un au carbonate de calcium (TS1) et un deuxième au carbonate de calcium et aux doubles sels (TS2), ainsi que deux traitements de désacidification par électrodialyse ont été réalisés pour atteindre des valeurs finales de pH de 3,55 (TE1) et 3,70 (TE2). Ces traitements ont été comparés à un témoin sans aucun traitement (Témoin) et à un témoin soumis au passage dans l’électrodialyseur, sans courant (TC). Il a résulté de ces différents traitements un pH effectivement augmenté, pour les vins traités chimiquement et par procédé membranaire, associé à une diminution de l’acidité totale. Dans le cas des vins traités par voie chimique, l’acidité volatile a augmenté résultant en l’augmentation de leur teneur en acide acétique. Le taux d’alcool apparaissait légèrement plus bas pour le second niveau d’électrodialyse, lié à une faible évaporation au cours de l’essai. Les caractéristiques chromatiques étaient très semblables entre les vins témoins et les vins désacidifiés par électrodialyse mais les vins désacidifiés chimiquement avaient une coloration beaucoup plus terne. Les contenus en polyphénols totaux et en anthocyanes étaient identiques pour tous les traitements et donc non affectés par les traitements, chimique ou membranaire. Les vins traités chimiquement présentaient des taux plus élevés en acides lactique et acétique, et moins élevés en acides malique, tartrique et citrique que le Témoin et TC. Les vins traités par électrodialyse présentaient généralement des concentrations plus faibles en acides par rapport aux témoins, démontrant l’efficacité de cette méthode. Les teneurs en minéraux étaient similaires entre les vins désacidifiés par électrodialyse (TE) et le Témoin, à l’exception du calcium ; en effet, des cristallisations de tartrate de calcium ont été observées dans les bouteilles des modalités TE. Les vins traités chimiquement, quant-à eux, présentaient des taux en potassium plus élevés et en magnésium plus faibles. À partir des données de modélisation de Mextar®, tous les vins présentaient une instabilité tartrique. À la lumière de ces résultats, les vins traités par électrodialyse semblent présenter des caractéristiques chimiques plus intéressantes que les vins traités chimiquement, ressemblant davantage aux vins témoins, tout en étant moins acides. Enfin, le traitement par électrodialyse étudié permet d’atteindre avec précision le niveau de pH souhaité par l’œnologue, ce qui est plus difficile par méthode chimique.
GAGNÉ, F., Analyse comparative de cinq dispositifs de protection hivernale dans la vigne semi-rustique. 2013, Progrès agricole et viticole, 2013(4), p 5-21.
Résumé : Au cours de l’hiver 2011-2012, cinq types de toiles de protection hivernale furent mises à l’essai de par leur propriété potentielle à protéger des dommages hivernaux une vigne semi-rustique de cépage Maréchal Foch en Montérégie-Ouest (Québec, Canada). Les traitements comparés furent Hibertex Pro (Soleno), Hibertex Pro plastifié et microperforé (Soleno), Hibertex Pro (Soleno) recouvert d’un AirGuard® (DuPont de Nemours), Hibertex Pro (Soleno) recouvert d’un Air-Lock (Matériaux de construction BP Canada), ainsi que Arbopro (Texel®). Tous les systèmes ont permis de protéger adéquatement la vigne de la température minimale extérieure de -25,3 oC atteinte le 16 janvier 2012. Les taux de survie des bourgeons primaires furent bons et équivalents pour tous les traitements. Les systèmes ont nettement diminué le nombre d’heures d’exposition au froid le plus intense. Les systèmes muni d’un pare-air ont légèrement mieux réussi à cet égard. La neige fournit un facteur d’isolation important et semble aussi améliorer l’étanchéité des systèmes. Une installation soignée est vraisemblablement plus importante que le choix des matériaux en lui-même. L’accumulation de neige sur les systèmes, même partielle, confère quelques degrés de protection, mais reste préoccupante si les conditions sont à la fois venteuses et que la température s’approche de la température de cryodommage du cépage. L’analyse climatologique indique qu’il est très probable que des conditions froides surviennent, pour le site étudié, alors que le couvert nival ne favorise pas une protection avantageuse par les géotextiles. Cette étude n’a pas permis de déterminer si un système conçu d’un géotextile plus un pare-air est supérieur à un système muni d’un géotextile seul, ni d’ailleurs si un type de pare-air est supérieur à un autre. Considérant les coûts plus élevés des systèmes munis d’un pare-air, la valeur économique de ceux-ci n’est pas démontrée. Des doutes subsistent quant à la durabilité à long terme des systèmes de protection par géotextile, du moins pour les sites où surviennent des redoux occasionnels, et d’autres travaux sont requis avant de pouvoir en faire la recommandation. D’autre part, les systèmes se sont montrés capables de rester sur la vigne après le débourrement sans causer de dommages apparents de surchauffe. D’autres travaux seraient requis pour vérifier si cette technique peut provoquer de la coulure et principalement d’en vérifier la faculté à protéger de dommages causés par le gel printanier. Des travaux sur l’amélioration de la robustesse des installations et sur la qualité de l’étanchéité seraient également souhaitables.
CARBONNEAU, A., PEDNEAULT, K. GAGNÉ, F. L’interface vigne-raisin en sur-maturité et après la chute des feuilles : synthèse des connaissances et comparaison des méthodes de mise en filet pour la production de vin de glace, 2012. Progrès agricole et viticole, 129:5, p. 93-99
Résumé : La production souvent très recherchée de vin de glace repose sur des règles techniques précises comme la mise en filet de la récolte en état de sur-maturité et de passerillage, la garantie de conditions microclimatiques particulières, le pressurage de raisins gelés. Afin de justifier ces choix, en particulier dans une optique réglementaire au Canada et au Québec, une synthèse des connaissances sur la physiologie du raisin après la maturité et de son interface avec le sarment porteur sans feuille, est développée. Il en ressort essentiellement l’autonomie métabolique du raisin passerillé et l’importance de son microclimat.
BROSSARD, S., GAGNÉ, F. PÉLOQUIN, J.-F. Développement de réseaux de contacts et de maillage en France pour les secteurs viticoles et vinicoles québécois. Conseil québécois de l’horticulture, 31 mars 2011
Résumé : Une mission de maillage et développement de réseaux de contacts en France pour les secteurs viticole et vinicole québécois s’est déroulée entre le 28 novembre et le 11 décembre 2010. Ainsi, une délégation de trois personnes a effectué des visites et des rencontres auprès de fabricants de machineries et d’équipements de nouvelle technologie, de vignobles et de coopératives d’utilisation de matériel agricole (CUMA), de coopératives vinicoles, et d’instituts oeuvrant dans la recherche et développement (R&D) en viticulture et en oenologie.
BARRIAULT, É., GAGNÉ, F. Portrait de la problématique reliée à l’application de l’article 52 du code de gestion des pesticides pour la viticulture au Québec. 2010. Association des vignerons du Québec, 10 p.
Le mois d’avril 2008 marquait l’entrée en vigueur de l’article 52 du Code de Gestion des Pesticides (CGP). Selon cet article, l’application d’un pesticide au moyen d’un pulvérisateur à jet porté ou pneumatique doit s’effectuer à plus de 20 mètres d’un immeuble protégé, lorsque la pulvérisation s’effectue dos à l’immeuble protégé, et à plus de 30 mètres d’un immeuble protégé lorsque la pulvérisation s’effectue en direction de cet immeuble.
Cette restriction ne s’applique cependant pas aux pulvérisateurs comportant une rampe horizontale ou munis d’un tunnel de pulvérisation. L’entrée en vigueur de l’article 52 a suscité beaucoup d’inquiétude auprès des vignerons qui sont nombreux à utiliser des pulvérisateurs à jet porté ou pneumatiques. Aussi, l’association des vignerons du Québec a choisi de réaliser une enquête pour obtenir un portrait de la situation et par la même occasion accompagner les vignerons dans l’application de cette nouvelle réglementation.
L’enquête réalisée auprès de 95 vignerons (61% des superficies cultivées en vigne au Québec en 2008), dans plusieurs régions du Québec, a révélé que 61% des répondants utilisent des pulvérisateurs à jet porté ou pneumatiques. Au total, 45 immeubles protégés, définis par l’article 52 du CGP, ont été répertoriés chez 16 des 95 vignerons. Globalement, environ 4,4 ha de superficies en production de vigne ont été jugées non-conformes en regard à l’application de l’article 52 du CGP. Si aucunes mesures d’atténuation de la dérive ne sont permises par la loi, ces superficies devront êtres arrachées.
GAGNÉ, F. Journée de démonstration au champ : impact du Code de gestion des pesticides et réduction de la dérive en pulvérisation viticole. 2008. Vignobles Saint-Rémi, 3 p.
Les pulvérisateurs couramment utilisés dans le secteur viticole sont de type pneumatique ou à jets portés. Les participants ont appris que ces appareils sont caractérisés par un haut potentiel de dérive, ce qui pourrait entraîner des préjudices à la santé humaine et à l’environnement.
Cette journée de démonstration au champ a présenté de façon concrète des techniques et technologies présentement disponibles permettant de réduire considérablement la dérive. Elle s’est déroulée à Vignobles Saint-Rémi.